C’est à dire le déménagement.
Ça n’a pas été de tout repos, il a fallu faire des cartons, vider l’appartement et tout déménager en Alsace bossue, stocker puis attendre que le transporteur arrive pour transporter tous ces cartons à Paris et de là à Montréal puis EDMONTON!
C’est pour moi l’occasion de remercier mon entourage qui a été super et tout spécialement ma mère, mon père, mon frère, tata Sarah et Vincent C ( dont les muscles, le savoir-faire et la gentillesse nous ont été précieux ;-p)
Sans eux je n’aurai pas réussi à faire tout ça.
Envoyer des cartons ne nous a pas empêché d’être surchargé à l’aéroport…
Je craignais un peu (énormément …) l’escale ainsi que l’arrivée à Edmonton, gérer les 9 valises, un bébé et une enfant ça ne semble pas évident à première vue.
Nous avons voyagé avec ICELANDAIR et l’escale à REIKJAVIK n’a duré que 40 min sans avoir besoin de récupérer les bagages. Le voyage s’est très bien passé avec des enfants parfaits mais qui n’ont dormi que 30 min sur les 11 h de voyage .

L’arrivée à Edmonton a été un peu plus sportive. Même si j’avais déjà fait les démarches de résidence permanente l’année dernière à Toronto pour Julie et moi , il y a eu le problème Adrien car lui n’avait toujours pas reçu sa résidence permanente. Ça a donc fait durer l’arrivée et on lui a collé un visa temporaire dans le passeport en nous disant que celui ci expirerait en octobre et que si sa résidence permanent n’avait pas encore été accordée à cette date il ne pourrait plus quitter les territoire canadien ce qui pour moi s’apparentait à le mettre en prison (certes une énorme prison mais prison quand même).
Après les démarches administratives un gentil agent de l’aéroport m’a aidé à pousser les 3 chariots de bagages, la poussette et les enfants . Il faut vraiment souligner la gentillesse des canadiens même si comme partout il y a des exceptions.
André avait bien préparé les choses avec un accueil personnalisé surtout pour princesse Julie

Quelques jours plus tard j’ai pu me rendre au service des douanes de l’aéroport où j’ai pu évaluer le niveau de stress des douaniers canadiens en zone de fret. Et bien il est proche de 0 : o client, o minute d’attente puis 0$ à payer . Ouf!
Il ne restait plus qu’à charger notre petite DODGE de 9 cartons que les manutentionnaires ont casés tant bien que mal un peu partout entre les enfants.
Une fois à la maison c’était le bonheur. Il a fallu relire chaque livre ….
Je vous laisse admirer les montagnes de cartons et de valises